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le blog de martine

j'ai découvert sur overblog un site trop génial
   tout ce que vous allez découvrir ci après n'est pas de moi mais de  Martine
du blog "mon carnet à malices"
pour accéder directement sur son blog voici le lien:
http://moncarnetamalices.over-blog.com/categorie-10036177.html ,
n'hésitez pas
 je vous mets les textes qu'elle a écrit pour Bigornette pour le prénom du mercredi 
bonne lecture

  • : Mon carnet à Malices
  • moncarnetamalices
  • : Humour Chat Fantastique Fantasy Fimo Loisirs
  • : Ecriture, créations en fimo et autres modelages, lecture (fantastique, fantasy, thriller, humour),
  •  nos félins domestiques dans tous leurs états

Paterne

Bigornette lance un nouveau jeu pour le mercredi. Il s'agit pour sa communauté de la Récréa-Bigornette de plancher de n'importe quelle façon, sur un prénom. Pour le rodage elle nous propose Paterne.

Patelin, le Père Paterne observe ses ouailles. Bien dodues elles sont, après son sermon, prêtes à trousser et à détrousser. Tout à l'heure, il les recevra les unes après les autres dans son confessionnal. Il écoutera, paternel les péchés qui lui seront confessés, puis il renverra tous ces braves gens avec quelques pater et quelques avé Maria à réciter, tout en leur glissant à l'oreille que, décidément le toit de l'église aurait bien besoin de quelques réparations, cette église qui les réunit comme une poule ses poussins et qui leur permet de repartir avec une conscience toute blanche, bien lessivée. Ne vaut-elle pas un petit coup de pouce de leur part ? Que ne faut-il pas faire quand les corbeilles de la quête reviennent toutes efflanquées ? Le Père Paterne ne se sent pas le moins du monde embarrassé de jouer sur le sentiment de culpabilité de ses paroissiens leur bien-être n'a pas de prix n'est-ce pas ? Et d'un pas tranquille, le Père Paterne retournera, après son office, au presbytère, retrouver son chat qui par un heureux hasard s'appelle lui aussi Paterne et qui débonnaire surveille ses propres ouailles dodues à plumer et à déplumer mais pour des motifs bien moins altruistes que son aimable homonyme même si lui aussi apprécie de temps à autre un pigeon aux petits pois.


Merci à Bigornette de m'avoir laissé un message suggérant que Pélagie ferait un prénom de bonne du curé parfait.

Il est temps de vous présenter Pélagie, dite Pélagie La Trompette, bonne du Père Paterne dont vous avez fait connaissance la semaine dernière. D'abord quelques précisions concernant cette brave Pélagie.

Où avait-elle été pêcher ce prénom peu ordinaire. En fait c'était la faute de son papa qui aimait trop le contes dans son enfance. Bon je m'explique. Il aimait tout particulièrement une histoire dans laquelle le héros trouvait une pelle magique qui faisait tout ce qu'on lui disait simplement en criant "Pelle agis". Bref, le jour où sa première fille naquit le brave homme complètement dépassé par les évènements se retrouva un peu secoué devant l'officier d'état civil qui lui demandait le nom du bébé. Dans la panique, la seule chose qui lui revint à l'esprit fut ce conte et il se mit à brailler dans la mairie "Pelle agis, pelle agis", l'officier d'état civil qui avait déjà eu son content de pères hystériques compris Pélagie. Inutile de dire que la maman fut un brin furieuse dans la mesure où le prénom choisi était le très simple Marie. Mais bon, il fallut faire avec.

Ensuite pourquoi ce sobriquet de La Trompette. Histoire toute simple également. Dans ses jeunes années Pélagie et sa famille se retrouvèrent à vivre près d'un camp militaire qui tous les matins sonnait la Diane pour le réveil des troupes. Cette sonnerie berça les jeunes années de Pélagie qui se promit d'apprendre à jouer du clairon. Hélas, ses parents y opposèrent un véto ferme et définitif, mais l'envie persista.

Pélagie entra ensuite en apprentissage de "bonne du curé" fonction transmise de mère en fille. Pour cela elle alla apprendre auprès des diverses bonnes du curé amies de sa mère et le jour où sa maman décida de prendre sa retraite, c'est bien sûr Pélagie qui lui succéda. Pardon ? Non les curés n'avaient pas leur mot à dire. Bref, enfin indépendante Pélagie fit les brocantes et dénicha enfin l'objet de ses rêves : un clairon. Manifestement la Diane était restée fermement inscrite dans sa mémoire car elle fut capable dès le premier jour de la faire retentir dès 6 heures du matin, ce qui faillit causer un infarctus au brave curé de l'époque qui ne s'attendait pas à un réveil aussi tonitruant. Il essaya bien de convaincre Pélagie de cesser de le réveiller avec autant d'entrain, mais elle campa sur ses positions, même les demandes des voisins restèrent lettres mortes. En désespoir de cause, tous finirent pas s'habituer à ce réveil en fanfare et cessèrent d'acheter des réveils (au grand dam du bijoutier du coin) et puis après tout à la campagne, 6 heures du matin est une heure tout à fait raisonnable. Ne sachant pas trop distinguer une trompette d'un clairon, les voisins optèrent donc pour le très chic surnom de Pélagie la Trompette qui sonnait mieux que Pélagie le Clairon.

Au fil du temps Pélagie usa quand même quelques curés qui avaient un peu de difficultés à se faire à ses manières de sergent major, jusqu'au jour où le Père Paterne débarqua. Ce fut tout de suite le coup de foudre amical entre eux. Le Père Paterne se laissa chouchouter et tyranniser et Pélagie la Trompette put le materner comme le fils qu'elle n'avait pas eu. Bref tout le monde y trouva son compte.

Ah j'allais oublier, Pélagie était l'heureuse propriété d'une charmante chatte prénommée Belle Aggie qui de son côté se faisait un plaisir de s'occuper du chat Paterne. Son jeu de prédilection étant de lui sauter dessus et de lui faire sa toilette comme à un chaton. Paterne le chat, comme Paterne le curé prit la chose avec philosophie et profita de la vie.


Je continue à m'amuser avec les prénoms de Bigornette. Aujourd'hui je vous présente Casimir. Il faut que je trouve un nom à mon petit village, si vous avez des idées. Bigorbourg, Prénomville, allez des idées !!!

Belle Aggie, la petite sorcière noire aux yeux verts et Paterne, l'angélique minet blanc aux yeux bleus, en ont assez ! Casimir, le monstre orange, n'arrête pas de les traquer dès qu'ils ont le malheur de risquer une patte en dehors du jardin du presbytère, ce n'est plus supportable, il faut lui montrer qui sont les patrons non mais !

Qui est Casimir, eh bien on pourrait dire que c'est un chien, mais alors un chien d'une race très très indéfinie, un corps plutôt rond, une tête ovale, presque pas d'oreille et des yeux globuleux, un aboiement qui ressemble à une toux, une queue tortillée comme celle d'un cochon et un pelage orange, il n'y a pas d'autre terme qui puisse s'appliquer à cette couleur bizarre, en plus il est vraiment très laxiste sur l'hygiène ce qui déplait souverainement à nos chats raffinés, bon l'avantage c'est qu'ils le sentent arriver de loin. Le maître de Casimir ? Nous en parlerons une autre fois.

Pour le moment, les chats de presbytère sont réunis en symposium pour décider de la meilleure façon d'empêcher Casimir de continuer à les enquiquiner.

Après ce brain storming, la gent féline décide de tendre un piège à Casimir, il va voir de quel bois ils se chauffent ce gros pataud !

Belle Aggie s'installe sur le montant du portail du jardin, laissant traîner une patte avec langueur et la queue juste hors de portée des sauts de l'ennemi qui s'égosille à qui mieux mieux.

Pendant ce temps, Paterne se glisse hors du jardin par un chemin détourné puis à son tour il se met bien en vue, mais toujours, avec ce sens de la géométrie qui caractérise les chats (mais si celui qui leur fait deviner où le milieu exact du lit), juste à la limite des sauts indignés de Casimir qui décidément ressemble à une grosse grenouille, orange d'accord, mais grenouille quand même.

Belle Aggie à son tour en profite pour descendre dignement de son poteau et se diriger en catimi vers un autre point stratégique du trajet défini par nos deux stratèges poilus. Et elle se fait ensuite remarquer par un miaou discret et de bon aloi.

Nouvelle ruée de Casimir qui n'a pas encore compris que les chats le faisait tourner en bourrique.

Et de saut en saut, voilà notre trio qui arrive devant une grange que son propriétaire a décidé de repeindre d'un jaune, comme dire ? D'un jaune vif, voilà et même très vif pour tout dire. Il y a là une échelle et une multitude de pots de peinture plus où moins bien fermés.

Ah vous commencez à comprendre.

Voilà donc notre trio d'enfer qui déboule sur le chantier, nos chats grimpent à l'échelle et voilà Casimir, fou de rage qui leur emboîte le pas, seulement il est beaucoup moins agile que nos petits amis poilus et voilà l'échelle qui commence à prendre du gîte et qui tout doucement, mais sûrement bascule sur le côté. Mais tandis que nos deux félins s'envolent comme deux anges, le pauvre Casimir roule au milieu des pots de peinture comme une grosse boule de bowling et STRIKE la peinture s'envole en un élégant geyser pour retomber en pluie sur le pauvre Casimir.

Après avoir bien ri, les deux complices s'approchent de leur ennemi et l'aide à se remettre sur pattes. Tout contrit et tout étonné de ce geste d'amitié, Casimir promet de les laisser tranquilles, bon quant à dire qu'ils vont devenir les meilleurs amis du monde, il y a un pas que nous ne franchirons peut-être pas encore.

Et tandis que l'ami Casimir qui se retrouve parsemé de grosses taches jaunes et rondes du plus bel effet rentre penaud à la maison, le duo félin très satisfait de lui-même retourne patte dessus, patte dessous, la queue en forme de point d'interrogation satisfait, vers le presbytère où les attendent le repas succulent de Pélagie et les caresses du Père Paterne. En un mot la vie est belle !

Et on continue avec les prénoms du mercredi de Bigornette. Aujourd'hui Lazare. Venez je vous emmène continuer la visite de mon petit bourg (Bigorbourg ? Sagabourg ? C'est encore à voir).

Un jour débarqua de la ville un Môssieur. Môssieur Lazare. Il avait été un grand médecin à Pâris. Dès le début, ses grands airs défrisèrent les habitants de notre petit bourg. Il acheta une belle maison en pierre à côté du presbytère. Tous les jours on le voyait se promener dans le village, les champs et les bois environnants. Il se contentait d'un bref hochement de tête lorsqu'il croisait l'un de ses nouveaux concitoyens.

Bref, les habitants de notre charmante bourgade le regardaient plutôt d'un sale oeil, mais bien braves comme ils l'étaient certains pensaient qu'il avait peut-être eu "des malheurs". La situation perdura quelques temps, jusqu'au jour où ...

Jusqu'au jour où l'une des plus vieilles habitantes vint à trépasser. En rentrant chez lui, Monsieur Lazare passa devant le serein petit cimetière niché autour de l'église. Le vieux fossoyeur le Père Tombe était en train de creuser la dernière demeure de la vieille dame. Seulement le brave homme n'était plus, loin s'en faut, un tout jeune homme mais n'ayant pas trouvé de successeur, il continuait vaille que vaille à creuser ses trous.

Monsieur Lazare allait passer son chemin après son hochement de tête habituel lorsqu'il vit le Père Tombe se frotter les reins en gémissant. Quelque chose en lui fit comme un saut périlleux. Il s'approcha du vieil homme et à la grande stupeur de celui-ci, il tomba la veste, lui prit la pelle des mains et sans s'occuper de ses beaux vêtements, il se mit à creuser avec entrain. Le Père Tombe en resta bouchée bée.

Lorsque le trou fut aux dimensions réglementaires, Monsieur Lazare en sortit et prenant le Père Tombe par le bras, il l'entraîna chez lui, examina son dos et lui prescrivit quelques médicaments. Inutile de dire que cet étrange comportement fit rapidement le tour du pays.

Un autre jour, Monsieur Lazare arriva sur les lieux d'un accident de charrette, le conducteur était tombé et s'était fait rouler sur la jambe, la-dite jambe se retrouvant cassée. Monsieur Lazare prit les choses en main. Il envoya l'un chercher des morceaux de bois, l'autre du tissu, il découpa le pantalon de l'accidenté, réduisit la fracture, bricola une attelle de fortune et à nouveau emmena ce nouveau patient chez lui où il lui plâtra la jambe.

Bref, l'opinion du village concernant Môssieur Lazare changea du tout au tout.

Timidement, les uns après les autres les villageois commencèrent à lui exposer leurs bobos, petits et grands. Au début ils eurent bien peur de se faire renvoyer avec pertes et fracas, mais non, Monsieur Lazare toujours courtois les accueillait, les écoutait, les réconfortait et les renvoyait chez eux avec conseils et médicaments. Lorsque, heureusement peu souvent, l'un des villageois décidait de rendre l'âme, il accompagnait le Père Paterne pour soutenir le voyageur.

Comme Monsieur Lazare ne voulait pas être payé, ses "patients" prirent l'habitude de déposer chez lui, qui un bon petit plat, qui un gâteau, un pâté ou des oeufs frais.

Et l'on vit avec plaisir Monsieur Lazare se détendre, il souriait franchement, taillait une petite bavette avec les uns et les autres au cours de ses promenades, il continuait à aider le Père Tombe à creuser si le besoin s'en faisait sentir et donnait un coup de main à l'entretien du petit cimetière.

Et savez vous le plus beau ? Un jour, il alla faire un tour à la SPA et il en revint avec une étrange créature orange dont les yeux exorbités le fixaient avec un amour sans borne. Ce bizarre animal, un chien sembla-t-il, reçu le charmant petit nom de Casimir.


Mercredi 9 septembre 2009
                 Aujourd'hui pour le jeu du prénom du mercredi, Bigornette nous a proposé Honorine. Voici donc l'histoire imaginaire de ma non moins imaginaire cousine Honorine !

Honorine, ma cousine, part aux Philippines. Un grand voyage pour ma cousine Honorine que ce voyage là aux Philippines !

Elle remplit sa cantine avant de partir aux Philippines et quelle cantine !

 

Ma cousine Honorine range dans sa cantine une toque de zibeline, une pelisse d’hermine, une gabardine en suédine et une robe à crinoline.  Mais aussi une tunique en soie de Chine, un jupon de mousseline, de la lingerie de gourgandine mutine et coquine, un mouchoir en dentelle fine et une paire de bottines.

 

Honorine, ma cousine, n’a pas fini sa cantine pour partir aux Philippines. Elle y range un tube d’aspirine, un calepin de moleskine, un bouquet de capucines, de la poudre à bonne mine. Et encore un flacon de térébenthine, un sachet de naphtaline, un pendentif en tourmaline et un bracelet d’aventurine.

 

Ma cousine Honorine a-t-elle enfin rangé sa cantine ? Hélas non ! Elle y dépose de la tisane d’aubépine, un kilo de clémentines et trois pépins de mandarine. Et aussi du sanglier en terrine, du crabe en verrines et deux boîtes de sardines sans oublier ni le verre de grenadine, ni la farine et la poutine.

 

Mais Honorine, ma cousine, n’a toujours pas fermé sa cantine pour partir aux Philippines ! Il lui manque deux trois choses anodines : sa mandoline aux notes cristallines, un air de biguine, son livre de Bécassine et celui de Martine. Et un recueil de comptines, sa poupée Valentine, Marvin son ours en feutrine, les photos de ses copines Ernestine et Géraldine et un poster de Marylin.

 

Enfin la corvée de cantine se termine et Honorine ma cousine peut partir aux Philippines !

 

Bon voyage Honorine et n’oublie surtout pas ta cantine !!!

Et si nous faisions connaissance d'un autre habitant de notre petit bourg ? Aujourd'hui je vous présente Monsieur Crépin. Monsieur Crépin est un très habile artisan, Le cuir n'a aucun secret pour lui. Il vous transforme la plus banale peausserie en une magnifique oeuvre d'art, qu'il s'agisse d'un sac à main, d'une paire de chaussure ou d'une ceinture.

Il était arrivé un jour, personne n'a jamais bien su d'où, avec son épouse la très discrète Madame Crépin et ils s'étaient installés dans la vieille cordonnerie que son ancien propriétaire venait d'abandonner pour cause de départ vers le paradis des chausseurs.

Ils avaient tout de suite plu au reste de la population ce charmant petit couple au sens littéral du terme. Ils étaient petits, fluets, avec une bonne figure avenante, discrets mais pourtant ouverts à la conversation, encore que personne n'était capable de se souvenir de quoi ils avaient bien pu parler ensemble. Chose amusante ils ne s'habillaient qu'en vert, mais de toutes les nuances de vert possibles et imaginables ce qui amusait beaucoup nos villageois qui ne détestent pas un peu d'originalité comme vous avez déjà pu le constater.

Au début bien sûr, sa façon de faire pour vous fabriquer une nouvelle paire de chaussures avait de quoi décontenancer les clients. Il les faisait se percher sur une sorte de petite estrade, pieds nus, puis il tournait doucement autour d'eux en murmurant entre ses dents des choses bizarres que personne ne comprenait. Ce simple "tour d'horizon" lui permettait de noter dans sa tête, sans utiliser mètre, papier et crayon, votre pointure, vos cors douloureux, la courbe de votre voûte plantaire, bref c'était comme si votre pied se dessinait en 3 dimensions dans sa tête.

Et avec ça rapide comme l'éclair notre petit cordonnier, votre paire de chaussures étaient prêtes dans la semaine et lorsque vous glissiez vos pieds dedans, vous aviez l'impression de chausser une bonne vieille paire de pantoufles bien confortables.

Bref, lorsque ses clients repartaient ils marchaient sur un petit nuage. Et petit à petit toute la population de notre petit bourg se mit à avoir une démarche de danseur toute en souplesse et en légèreté, même les plus anciens se sentaient pousser une nouvelle paire de pieds.

Lorsqu'un petit ressemelage était nécessaire, Madame Crépin vous proposait thé, café et petits gâteaux, tandis que son époux passait dans son atelier pour rendre une seconde vie à vos chaussures. Ce petit moment de détente était un moment délicieux qui vous faisait presque espérer que vos chaussures nécessiteraient bientôt une nouvelle petite révision.

Les sacs que Monsieur Crépin fabriquait et que Madame Crépin habile coutière et brodeuse décorait avec goût semblaient ne jamais rien peser sur votre épaule. Quant à ses ceintures, elles épousaient votre taille avec délicatesse et même après un repas copieux n'avaient jamais besoin d'être débouclées.

Bref, notre petit bourg avait hérité d'un sacré cordonnier.

Il avait juste un petit secret.

Lorsque le soir tombait et que sa journée de travail s'achevait, Monsieur Crépin rejetait en arrière ses cheveux abondants et ses oreilles apparaissaient, d'étranges oreilles longues et pointues. Dans le même temps son teint devenait comme diaphane. Puis, il montait l'escalier pour rejoindre son épouse et plus il montait, plus il devenait petit, léger, dansant, vif comme un lutin.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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