le lundi je raconte mes rencontres du dimanche
- Par amtealty jourden
- Le 11/10/2010
- Dans des nouvelles tous les jours
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Hier je me suis promenée chez toi Pleubian
la route qui me mène vers toi
est remplie de souvenirs
Dis tad coz tu te rappelles?
Le terrain de foot
on y a joué avec les maillots de la
« britanny ferries »
on était fier
merci Jean Paul
nous pensons souvent à toi
Et là cette église j'y ai été
mais pourquoi l'ais-je visité celle là?
(pour faire pipi dans le vase du curé pardi )
mais non c'est pas vrai c'est juste pour rire
Les vieux souvenirs sont remontés
( souvenirs du curé de mon mariage
qui de Goudelin chez toi était parti)
Mais le plus beau des souvenirs
sera maintenant
celui de notre rencontre
Évelyne et Yvonne
deux amies de la blogosphère
qui se rencontrent là en bord de mer
jolis moments, belle rencontre
le sentiment que ça fait longtemps que l'on se connait
on marche ,on parle et le temps passe
c'est quand la prochaine fois?
Gérard a joué au chauffeur.
Il a lui aussi aimé la rencontre .
Il a dit :
je vous envoie marcher au sillon
si vous voulez les filles
et là on ne peut passer à côté de la chanson
LE SILLON DE TALBERT
(Michel Tonnerre)
Toi qui montres du doigt l'Angleterre
Toi qui est notre bastion
Le doigt breton dans la mer
Chante-moi quel est ton nom
Je suis sillon de Talbert
Fait de sable et goémon
Suis sorti d'un noir enfer
Un beau soir de déraison
J'ai connu tant de tristesse
Quand la mer en sa furie
Fait des marins de l'Arcouest
Des noyés de comédie
Les femmes pleurent sur mon dos
Leurs maris perdus en mer
Dans un grand vent de tonnerre
Quand la mer a le gros dos
Mes cheveux son goémon
Dont les hommes de Bretagne
Décorent leurs noirs sillons
Dans les champs de nos campagnes
Et s'il n'est que coquillages
Qui aiment à ma compagnie
Je sais que sur mes rivages
Autrefois naquit la vie
Vie d'espoir et de rancœur
Mêlée aux parfums des fleurs
Dans cette lande bretonne
Au son du tocsin qui sonne
Sonne à l'église du village
Appelant les vieilles en noir
A prier pour l'équipage
Qui a disparu ce soir
Sur mon corps de sable fin
Ne poussent que chardons bleus
Fleur tombale des marins
A l'embouche du Trieux
Mais quand revient la nuit noire
Je suis seul aux vents d'hiver
Enfant de notre terroir
Je m'en vais mourir en mer
Toi qui montres du doigt l'Angleterre
Toi qui est notre bastion
Le doigt breton dans la mer
Chante-moi quel est ton nom
Je suis sillon de Talbert
Le Sillon de Talbert « Presqu’il sauvage «
Au bout de la presqu’île de Lézardrieux, près du village de l’Armor, s’élance sur 3 kms en pleine mer une
étonnante flèche de galets et de graviers appelée Sillon de Talbert.
Son nom signifie « qui fait front ».
D’une altitude d’à peine 5m et d’une largeur de 30 m, cette curiosité naturelle, où poussent de rares plantes épineuses, résulte de la rencontre de deux courants contraires, l’un venant de l’embouchure de Jaudy, l’autre de l’estuaire du Trieux.
Le phare des Héaux de Bréhat signale de danger à l’extrémité du Sillon.
Bon nombre de légendes sont liées à ce site extraordinaire !
L'une d'entre elles dit que l'enchanteur Merlin est le bâtisseur de cette chaussée s'engouffrant vers le large : amoureux de la fée Viviane, il déversa là des cailloux par millions afin de la rejoindre ...
Une autre raconte que la fée Morgane (rappelez-vous : la Bretagne est le pays des fées et des korrigans !) s'était éprise d'amour (ici aussi, ce sentiment est à la base du conte ...) du roi Arthur. L'île de Talbert était alors séparée du continent par un bras de mer. Arthur vivant alors en Pleumeur-Bodou, au château de Kerduel, faisait de fréquentes chevauchées sur la grève menant "au bout du monde". Un jour, alors qu'il était arrêté au bord du flot, il fut attiré par un éclat doré venant du large. Portant son regard au delà de la langue de mer qui le séparait de l'ile où vivait la fée, il aperçut une belle jeune fille, assise sur un rocher, arborant une longue chevelure blonde que les reflets du soleil faisaient scintiller. Ce fut le coup de foudre ! Mais la belle était inaccessible et le roi, déconfit, s'en retourna en son château où sa cour ... et son épouse l'attendaient. Les jours suivants, ses sentiments le ramenèrent au bord de cette mer cruelle qui l'empêchait de rejoindre une belle qui, elle aussi, éprouvait le même amour fou. Ne pouvant y tenir, Morgane emplit sa robe de cailloux et, s'avançant vers le flot qui la séparait du roi, les jeta un à un devant elle : ils se transformèrent en millions de galets qui surgirent de l'eau. Elle s'arrêta toutefois à quelques brasses du bord, laissant devant elle une faille étroite où l'eau continuait à circuler : cette douve que l'on nomme Toul-Ster serait l'ultime rempart défendant son île. Elle seule pourrait la franchir : d'un bond, elle passa sur l'autre bord, rejoignant ainsi celui qui devint son amant ...
Le sillon était né !
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