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recit les gens d ici
- Le 06/08/2023
- Dans des nouvelles tous les jours
1939-2019 : Le vécu des familles squiffiecoises, durant la seconde guerre mondiale
80 ans après le déclenchement de la seconde Guerre Mondiale, nous avons voulu revenir sur le vécu des Squiffiécois, durant les années de guerre, mais surtout du point de vue des familles, qui avaient souvent un de leurs hommes, sinon plus, en captivité en Allemagne, ou dans les territoires soumis au IIIe Reich. Pour ce faire, nous avons rencontré M. Emile LABAT, qui a bien voulu nous raconter sa propre expérience d’enfant. Un enfant qui a vécu 6 ans sans connaître son propre père.Quel fut le vécu de votre famille en 1939 ?
Etant né le 16 août 1939, je n’avais que trois semaines, lorsque mon père est parti au front le 6 septembre, lors de la mobilisation générale. Bien plus tard, son régiment s’est fait accrocher par les Allemands, en Belgique. Ils se sont vus entourer ; ils ont été capturés, puis envoyés directement en Allemagne, en camp de prisonniers. Nous étions alors en 1940, à la fin de la « drôle de guerre ». Il a été prisonnier de guerre pendant six ans et a été libéré par les Soviétiques. Durant son parcours, il est arrivé jusqu’à Odessa (en Crimée).C’était vraiment dur pour un père de famille d’être fait prisonnier. Le plus difficile à accepter, pour lui, était de ne pas pouvoir faire sa moisson à la maison et de pourtant devoir faire celle de quelqu’un d’autre, en Allemagne, en tant que prisonnier de guerre. Ensuite, mon père fut souvent placé dans des fermes. Il m’avait raconté que pendant son trajet de captif, il est passé près de Düsseldorf.
Nous vivions à ce moment là à Kerdanès. Pendant la guerre, les frères de ma mère venaient pour aider lors des grands travaux. Ils étaient plus jeunes et n’avaient donc pas été incorporés, au début du conflit. Ils se sont ensuite cachés pour ne pas participer au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire). Sinon, pendant tout ce temps, je n’ai été entouré que de femmes : ma mère, ma sœur et ma tante. Chez les voisins également on retrouvait pareille situation, car les hommes étaient aussi prisonniers. Les femmes devaient donc faire le travail des hommes, dans les champs. C’était une période difficile. A kerdanès ce n’était pas moderne. De plus, notre cheval de ferme avait été réquisitionné par les Allemands, ce qui nous pénalisait davantage.
Là où il était, recevait-il des courriers ?
Pendant des mois et des mois on pensait qu’il était disparu, car on ne recevait pas de ses nouvelles. Puis on a enfin eu son adresse en captivité. Alors, ma mère a fait faire une photo de ma sœur et moi, pour lui envoyer en Allemagne. Il l’avait bien reçue, là où il était. D’ailleurs, sur le dos de la photo, il y a le tampon de l’administration du camp (STALAG XVII A ), avec la mention GEPRUFT, qui veut dire : « vérifié », car les autorités allemandes contrôlaient tous les documents. Cette photographie a fait le chemin aller et retour, durant la guerre.Il pouvait donc recevoir du courrier, mais les échanges étaient très espacés. Ma mère lui tricotait aussi des bas de laine, car il nous avait écrit qu’il avait très froid en captivité. Nous savions aussi que les courriers étaient censurés. Les colis étaient souvent ouverts et les « garde chiourmes » des camps y prélevaient souvent les choses qui les intéressaient.
Pendant l’occupation, notre maison avait été visitée par des Allemands en armes, à la recherche du maquis qui était installé à Toul Louarn. Lorsqu’ils avaient demandé la route pour s’y rendre, ma mère les avait envoyés sur un chemin impossible. Nous étions alors en 1944 et moi, tout bambin, je trouvais forcément les Allemands très grands. Trois sont entrés dans la maison et les autres étaient restés dehors. Ils étaient équipés d’un side-car et d’une sorte de jeep. Il faut tout de même savoir que nous avions risqué gros, car juste quelques jours auparavant, nous avions eu la visite d’une dizaine d’hommes du maquis à qui ma mère avait fait à manger, à cette occasion. Heureusement ils ne sont pas tombés nez à nez avec les allemands qui les recherchaient…
Que savez-vous de sa vie en captivité ?
En Pologne, dans la ferme où il était placé, ils produisaient beaucoup de pommes de terre. Ils avaient aussi des poules et cela lui permettait de soustraire quelques œufs de la ferme, pour les donner à ses amis de captivité. Un jour qu’il livrait des pommes de terre, par le plus pur des hasards, il a retrouvé Jean Kerroguès, un voisin de Kermoroc’h qu’il connaissait déjà avant la guerre. Et le plus fort est que cet homme est devenu mon oncle par alliance, bien plus tard, lors de mon mariage.
En captivité, comme de nombreux paysans bretons, il travaillait donc dans des fermes en Allemagne ou dans les territoires occupés. Il nous a dit y avoir été relativement bien loti. Il avait tenu un carnet sur lequel il traduisait les mots d’Allemand. Il m’a aussi dit qu’ils l’appelaient Albert, avec un T appuyé, comme s’il y avait un E final à son prénom.
La famille était constituée d’un couple d’anciens et d’une dame, dont le mari, mobilisé, était parti au front. Mais lorsque le mari arrivait en permission, la musique n’était pas la même, car cet homme saluait le portrait d’Hitler, affiché dans la maison. Le père de famille avait fait la guerre de 14-18 et avait tout de même dit à mon père : « Maintenant, Hitler va être foutu, parce que les Russes attaquent ! ».Comment s’est passé le retour de votre père ?
Les Soviétiques avaient fortement avancé à l’Est. Les prisonniers français qui se trouvaient libérés ont été envoyés à l’Est de la Pologne et de l’Ukraine. Certains s’étaient échappés des camps de prisonniers et sont revenus par leurs propres moyens en France, après s’être cachés durant des mois dans les forêts.
Lors de leur retour, les prisonniers sont revenus par train, dans des wagons ouverts. Il m’a également raconté que pour faire la route, on ne leur donnait que de l’orge à manger. Ils cuisaient ça dans une casserole au centre du wagon. Pour on ne sait quelle raison obscure, un jour, un gars jeta dans le feu une sorte de grenade, qui bien évidemment a explosé dans le train, faisant de nombreuses victimes.
Il a vraiment fallu des semaines, entre sa libération effective et son arrivée à Squiffiec. Il n’est rentré à la maison que le 28 juillet 1945. J’ai eu peur ; Je ne le trouvais pas comme les autres. Lorsqu’il est revenu, il n’était pas en très bonne santé et avait des problèmes cardiaques. Quand il est arrivé en face de moi, j’étais avec un camarade. Mon père, voulant enfin faire la connaissance de son fils qu’il n’avait jamais vu, en dehors des photographies, nous a demandé : « Qui est Émile ? »Puis comment s’est fait le retour à la normale ?
Directement après la guerre, nous entrions dans une ère de modernisation. On commençait à faire d’autres cultures et à mettre de l’engrais sur les terres, par exemple. Puis, la famille s’est alors déplacée de Kerdanès à Gardehaut.
Pour la petite histoire, je dois aussi dire que j’ai vécu une chose peu banale: C’est le 6 septembre 1959 que je partais pour 28 mois en Algérie... soit exactement jour-pour-jour 20 ans après le départ de mon père, pour la Seconde Guerre Mondiale ! -
1mai 2020
- Le 01/05/2020
- Dans envie de dire
Bonjour
allez petit âne ,
va porter mes bonnes paroles à mes copines
Amtealty, j y trottine de ce pas et je te dis
hi han
aujourd’hui c est :
la fête des travailleurs
la fête du muguet
mais grr
il fait froid
et surtout nous sommes confinés
donc pas de défilé
ni de puces du jardin à Squiffiec
donc pas d’échanges de plants .
dis Amtealty,
je vois que tu travailles à me faire des copains
tu es super sympa
faut bien petit âne ,passez son temps
car c est dur le confinement
et en effet je bricole
les tricots
à partir du modèle du petit cheval
j ai fait un grand cheval
il est moins réussi que le petit....
puis en trafiquant le modèle de la chèvre,
des alpagas sont nés
attention ils pourraient vous cracher au nez
et ce n est pas tout
le petit breton et sa meuf sont arrives à ker avel
mutation de lapins....
et cette mutation a donné également :
un ours et son petit
et pour finir cet épisode de tricot,
deux tortues ont vu le jour
et cette fois pas trafiqué le modèle
je vous souhaite de passer un bon vendredi
bisous
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les trois chevres
- Le 25/03/2020
- Dans envie de dire
Les trois chèvres de ker avel
ce sont trois chèvres un matin
qui se réveillent tricotées mains
la première est toute en douceur
marron est sa couleur
son grand frère est le bouc
il joue au caïd sur face de bouc
et la troisième est la « blanchette »
elle est toute belle avec ses bouclettes
amtealty
les trois chèvres de Claude Roy
ce sont trois chèvres un matin
qui travaillent dans leur jardin
la première secoue le poirier
la seconde ramasse les poires
la troisième va au marché
elles ont travaillé tant et tant
et gagné tellement d argent
qu elles ont pris à leur service
trois demoiselles de Saint Suplice
la première fait la cuisine
la seconde fait le ménage
et la troisième au pâturage
garde trois chèvres le matin
qui s amusent dans leur jardin
trois chèvres qui ne font plus rien
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voeux pour 2020
- Le 29/12/2019
- Dans envie de dire
Bonjour
Voilà presque 20 ans que nous devions tous et toutes mourir.
La fin du monde était annoncée !
Mais nous en brave gaulois, nous avons résisté.
Bon il est vrai , que nous avons eu des hauts ,
puis des bas dans nos vies respectives,
mais si nous prenons le temps de trier
et de mettre les petits moments de bonheur en avant ,
finalement la vie est belle ,
surtout en Bretagne !!!
J 'espère que nos routes de vie seront encore longues
et surtout emplies de joie .
A l aube de cette nouvelle année qui arrive à grand pas,
nous vous souhaitons ,
une excellente année à venir ,
en espérant que la majorité de vos vœux se réalisent.
N oubliez pas que ce sont pleins de petits bonheur
qui font un grand fleuve de joie et de sérénité.
BONNE ANNEE 2020
et surtout bonne santé,
du moins la meilleure possible .
Il ne faut pas rêver ,non plus ,
nous sommes passés dans la catégorie des « tamalous » .
Bisous de meilleurs vœux .
Yvonne et Gérard
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atelier loisir créatifs
- Le 16/11/2017
- Dans des nouvelles tous les jours
Bonjour
NOUS SOMMES LE VENDREDI 17 NOVEMBRE 2017
et l'atelier loisirs créatifs de Squiffiec ayant rouvert ses portes en septembre
les filles ont choisi comme thème d'exposition
la Bretagne
ci dessus la photo d'une des filles du club dont je tairais le nom
quand je dis bretagne je dis surtout CÔTES D 'ARMOR
vaste sujet
qui nous a amené a réalisé dans un premier temps :
des tableaux avec du sable
personnellement j'ai adoré travaillé cette matière
sable et coquillages
bord de mer avec rochers
la cabine de plage
même les barrieres sont en relief car réalisées en pic de brochettes
le marin et son menhir
ce sont de vrais petits cailloux qui ornent le bas du tableau
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puis comme nous sommes très créatives en ce début de saison
et chacune voulant apporter ses idées !!!
en ce moment nous travaillons avec la peinture vitrail
Gisèle Thomas a pris les commandes des cours afin d'initiées les copines
nous testons cette peinture sur tous matériaux à savoir :
verre, bois, carrelage, toile ,etc...
peinture vitrail sur toile
la rasta
toujours sur toile
les vases
peinture vitrail sur livre
la fille qui se dénude
plaque de maison
peinture vitrail sur carrelage
la vache sur vitre
peinture vitrail
le phare
peinture vitrail sur vitre
epouvantail
peinture sur vitre
vitrail fleurs
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pour ma part j'ai testé aussi :
la peinture à la cire
quoi c'est quoi ce truc
et bien je fait fondre des crayons crayolas avec un fer à repasser
et aussi avec un fer à souder
ben oui !!!!
il faut éviter de faire cela dans la cuisine ou autre lieu de la maison car à force ça pue !!!
il y a aussi une méthode pour faire fondre les crayolas au sèche cheveux
je vais essayer !!!!!!!!!
LES MEDUSES
ce tableau je l'ai réalisé au fer à repasser et au fer à souder
en faisant fondre les crayolas
j'ai adoré!!!!!!!!!!!!!
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le coin des filles plutôt branché tricot et couture s'active aussi
certaines brodent et d'autres fabriquent des petits lutins de noël
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sinon Aimé notre peintre
a recommencé ses cours à Ploumagoar
du coup il vient le mardi avec nous pour avancer sur ses tableaux
il a deux tableaux en cours de réalisation
un homard
et un bateau
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deux nouvelles recrues peintres
Véronique et Nadine sont venues agrandir le groupe
qui se compose d'une vingtaine de personnes
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à bientôt pour d'autres nouvelles
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des lendemains d'expo 2017
- Le 26/06/2017
BONJOUR ou même jour bon
on est lundi lendemain des jours d'expo
en effet l'atelier loisirs de squiffiec,
avec à sa tête Marie Françoise a présentée à la population squiffiecoise
ses travaux réalisés au cours de l'année
le theme était le papier
nous avons pu découvrir
des fleurs en papiers
des origamis
du paper craft
des livres pliés
des livres percés
de la peinture sur livre
des sacs à main en sacs à café tressés
des sacs à provisions en sacs à café
des fleurs en filtres à café
et pleins d'autres choses les unes plus magnifiques que les autres!!!!
je suis en train de mettre en page les photos du travail réalisé
vous pouvez les trouver sur le site en page:" expo theme papier 2017"
Egalement sur ma page facebook au nom d'Yvonne Simon
à plus tard pour d'autres infos sur le sujet
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3 mars 2016
- Le 02/03/2016
- Dans envie de dire
COUCOU
un blog se doit d'être mis à jour régulièrement
hum ben oui c'est le principe d'un blog
ben et si je me trouvais des excuses !!!!
ben oui mais....
allez passons
je vous dis ce que j'ai à vous dire
et puis le reste c'est mon affaire
je commence
mon gendre le chef Christophe Pacheco
organise avec son ami
Patrice Vender
deux dîners à 4 mains
au palace hôtel LES FRESQUES d'Evian
le 4 et 5 mars 2016
pour plus de renseignements regarder la rubrique :
« Christophe Pacheco »
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MON AMIE DOMINIQUE FEGER
a écrit un livre autobiographique
les trois cousines en Indochine
pour plus de renseignements
consulté la page Dominique Féger sur le site
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et moi j'ai peint ceci :
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et j'ai republié ceci
J'avais rendez vous...
Il fait presque nuit,
Près de mon arbre,
Je me suis endormie.
Quand soudain, venant de nulle part,
Surgit une panthère noire.
Lentement je la vois tournoyer,
Près de moi, je la vois danser.
Elle est là, comme tombée du ciel.
Oh ! Elle est si belle !!!
Elle a les yeux couleur rubis.
Et la fourrure couleur de la nuit.
Sur son front, brillant de mille feux,
La belle, porte un diamant bleu…
D’un petit coup de patte, elle effleure ma joue.
Me léchant le cou.
Je ne m’en souvenais plus !!!
Mais c’est alors que je l’ai reconnue !!!
Surgissant du passé, elle était revenue !!!
Oh ! Petit chaton panthère, « l’Aventurière »
Emmène-moi, retournons chez Grand-Mère.
Comme autrefois, comme avant hier,
Comme dans mes souvenirs d’enfants,
Attrapons les nuages blancs !!!
Petite panthère noire, petit chaton mignon,
Refais-moi des câlins et des ronrons…
Redonnes- moi, rendez-vous.
Reviens parmi nous.
Rêve d’un soir, rêve d’une nuit …
C’est juste un certain soir,
Quand près de mon arbre,
Je me suis endormie.
Et quand sur ma joue coule une larme couleur rubis.
Quand sans savoir pourquoi, j’ai froid !!!
C’est peut-être parce que, « L’aventurière » n’est plus là !!!
D’elle, il ne me reste plus rien.
Le petit chaton panthère,
Est parti dans la nuit,
Rejoindre Grand-Mère,
Me laissant seule avec mon chagrin !!!
Un soir ou peut être une nuit …
Amtealty
* je me suis inspirée de la chanson de Barbara