Jacqueline Le Bastard a des doigts de fées :avec un peu de patience, beaucoup de minutieet surtout une générosité incroyable,la Squiffiecoise redonne vie aux statues religieuses.
Le déclic en septembre 2012
Après Saint Joseph l'année dernière,elle vient de remettre sur pied Sainte Thérèse de Lisieux.« Saint-Joseph était en miettes.Je l'ai récupéré en février 2013 et durant trois mois,après ma journée de travail, j'ai recollé les morceaux », a confié Jacqueline.Jeune fille, elle aimait déjà les travaux manuels : broderie, couture, bricolage...elle faisait de tout.Mais avec sa vie professionnelle (elle travaille au garage du bourg),elle a mis cela de côté.Comment en est-elle venue à la rénovation de statues religieuses ?Il n'y a pas de hasard : en septembre 2012, son petit-fils, Julien, est victime d'un grave accident de la route.Il se retrouve dans un fauteuil roulant.Quelques mois plus tard, Jacqueline se met à reconstruire Saint-Joseph,ce fut comme un déclic : en réparant Saint-Joseph, c'est comme si elle réparait son petit-fils.En tout cas, ce travail du soir l'a aidé : « Julien venait voir mon travail, ça nous faisait oublier ».En avril 2013, Julien remarchaitet le 12 mai 2013, Saint Joseph était debout.Un vrai travail d'artiste :ce puzzle en 3D, Jacqueline, parfois aidé de Maurice, son époux, l'a remonté par étapes :collage, plâtre, sculpture, création de doigts, de visage, peintures...Elle a tout fait elle-même.
Dans un état critique
Prise au jeu, Jacqueline a accepté tout de suite quand Désiré Conan,lui a suggéré de réparer Sainte Thérèse de Lisieux.« La statue était dans la chapelle de Grâces dans un état critique.Je l'ai récupéré pour la chapelle de Kermaria Lan, il y a plus de 20 ans », se souvient-il.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
Commentaires
1.
Penhoat Dominique
Le 30/08/2014
Donner sans compter, c'est rare de nos jours et tellement rassurant de constater qu'il y a encore de belles âmes dans ce monde ....