jeudi fête de jules
- Par amtealty jourden
- Le 12/04/2012
- Dans des nouvelles tous les jours
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Jeudi, en fait je ne dis plus rien !!!
Fatiguée de tout, et par tout je suis muette
Le virus grippal qui m’a colonisé m’a anéantie
Et pourtant je fais des efforts !!!
Bon allez je vous raconte quelques petits potins du jardin
Je commence par souhaiter la fête à mon « Jules »
Qui est jules ?
Et bien c’est mon homme ,il fut ainsi appeler lorsqu’il jouait au foot à Goudelin !!!
Puis il y a Cocotte « la Dagoberte » qui a eu des petits
Cinq enfants, deux jaunes, deux noirs et un gris
Des enfants métissés dans mon poulailler !!!
Dagoberte a fait la couvaison à l’étage
Le lendemain du jour de la naissance Dagoberte décide de descendre
Mais ses petits ne comprennent pas le message tout de suite
Et moi qui passait par là je m’inquiète
J’averti Tad Coz de la situation
Zen le Tad Coz me dit : aide-les à descendre
Moi je suis le conseil :
J’entre au poulailler et j’attrape le premier poussin
Quand soudain la Dagoberte m’attaque
Une vraie furie la cocotte
Pas touche à mes enfants qu’elle criait
Je lui ai dit :
Oh ça va !!! C’est pour être gentille mais rien n’y a fait
Elle s’acharnait sur moi !!!
Tad Coz, ça l’a fait rigoler !!!
Moi beaucoup moins !!!
Depuis Dagoberet et ses petits se sont installés au ré de chaussée
c’est plus pratique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les travaux au jardin avancent !!!!
J’ai fait le paillage devant la caravane cet aprèm, dur , dur ,
Le carré de fraise va se voir bâché un de ces jours !!!!
Les haies sont taillées
Echalotes et oignons poussent
Le terrain de jeu d’Andy est à nouveau rebarricadé
Moi je dis plus de clôture électrique que pour un troupeau de vaches
de 100 têtes !!!(lol)
mais va falloir resemer de la pelouse!!!!
Les poulaillers sont tous propres, tous vidés et nettoyés,
nettoyage de printemps oblige
Des poissons se sont installés sur ma fenêtre de véranda
Afin d’empêcher Gérard de cligner de l’œil le soir quand le soleil descend dans son assiette !!!!!
Un petit coin repas au soleil s’est installé et depuis le soleil est parti !!!!
Les fresques avec les enfants prennent une belle allure, je vous montrerais ça plus tard !!!!
Les pinceaux se sont remis au boulot
Quelques tableaux surgissent ici et là !!!!!!!!!!!!!
Le weekend du 1 avril Les amis les chiens et leurs maitres ont fait le spectacle
Voir les photos et les reportages d’Hélène sur le site
Eac breizh : http://eacbreizh.e-monsite.com
je vous mets quelques photos
mais je vous en supplie aller voir le site d'Hélène
ce serait plus sympa pour elle qui prend du mal à tenir le site à jour
Voilà je crois avoir fait un petit tour des nouvelles de Squiff
Aujourd’hui c’est aussi jeudi poésie
Le thème était les crayons
Je vous donne à lire les crayons de Bourvil :
Ell’ n’avait pas de parents,
Puisque elle était orpheline.
Comm’ ell’ n’avait pas d’argent,
Ce n’était pas un’ richissime.
Ell’ eut c’pendant des parents,
Mais ils ne l’avaient pas r’connue,
Si bien que la pauvr’ enfant,
On la surnomma l’inconnue.
Ell’ vendait des cart’ postales,
Puis aussi des crayons,
Car sa destinée fatale,
C’était d’vendr’ des crayons.
Elle disait aux gens d’la rue :
"Voulez-vous des crayons?"
Mais r’connaissant l’inconnue,
Ils disaient toujours non.
C’est ça qu’est triste.
C’est triste quand même de n’pas reconnaître son enfant,
Il faut pas être physionomiste!
Il m’semble que si j’avais un enfant, moi je le reconnaîtrais!
A condition qu’il me ressemble, naturellement!
C’était rue d’Ménilmontant,
Qu’elle étalait son p’tit panier.
Pour attirer les clients,
Ell’ remuait un peu son panier,
Mais un jour, un vagabond
Qui passait auprès d’son panier
Lui a pris tous ses crayons,
Alors, ell’ s’est mise à crier :
"Voulez-vous des cartes postales?
Je n’ai plus de crayons.",
Mais les gens, chose banale,
N’voulaient plus qu’des crayons.
Quand elle criait dans la rue,
"Voulez-vous des crayons?"
Ils disaient à l’inconnue :
"Tes crayons sont pas bons.",
C’est ça qu’est triste.
C’est triste quand même, elle avait plus d’crayons.
Forcément, elle s’baladait avec son panier à découvert, n’est-ce pas?
Alors l’vagabond, lui, il passait à côté d’son panier, n’est-ce pas?
Alors avec sa main, alors... heu... hop!
Il lui a pris tous ses crayons, comme ça elle n’en avait plus.
C’est vrai qu’elle n’en avait pas besoin puisqu’elle n’en vendait jamais!
Mais quand même!
Un marchand d’crayons en gros
Lui dit : "Viens chez moi mon enfant,
Je t’en ferai voir des beaux,
Je n’te demanderai pas d’argent."
Ce fut un drôle de marché,
Car c’était un drôle de marchand,
Et elle l’a senti passer,
Car elle en a eu un enfant.
C’est triste ça quand même d’abuser d’une inconnue comme ça!
C’est vrai qu’elle a été faible aussi!
C’est pas parce qu’il disait qu’il avait un... qu’il était...
Enfin, elle avait un enfant quoi, elle avait bonne mine!
Si seulement elle avait eu une mine de crayon!
Mais non, mais c’est ça qui la minait!
Alors elle l’a abandonnée, son enfant,
Et qu’est-ce qu’elle a fait plus tard cette enfant, hein?
Elle vendait des cartes postales,
Puis aussi des crayons,
Car sa destinée fatale,
C’était d’vendre des crayons.
Elle disait aux gens d’la rue,
"Voulez-vous des crayons?"
Mais r’connaissant l’inconnue,
Ils disaient toujours non.
C’est ça qu’est triste.
JE VOUS SOUHAITE LA BONNE SOIREE
ET VOUS DIT A PLUS TARD
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